Simone Gbagbo (née sous le nom de Simone Ehivet) est une femme politique ivoirienne. Elle est présidente du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien (FPI) et vice-présidente du FPI. Épouse de Laurent Gbagbo, Président de la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011, elle était également Première Dame de Côte d’Ivoire avant leur arrestation par les forces pro-Ouattara.
Wikipédia, biographie de Simone Gbagbo
Origine
Simone Gbagbo est originaire de Moossou, Grand-Bassam, Côte d’Ivoire.
Elle a travaillé en linguistique appliquée comme dirigeante syndicale marxiste et a été surnommée dans la presse ivoirienne « Hillary Clinton of the tropics ».
Apparence physique, taille, âge de Simone Gbagbo
Simone Gbagbo taille
On n’a pas d’information sur sa taille
Simone Gbagbo âge
Elle est née le 20 juin 1949 – Gémeaux
Simone Gbagbo apparence physique
Ses cheveux et ses yeux sont noirs
Apparence physique de Simone Gbagbo
Famille, ethnicité et relations de Simone Gbagbo
Famille – parents, frères et sœurs
Fille de Jean Ehivet, officier de police local, et Marie Djaha, Simone Gbagbo s’est formée comme historienne et a obtenu un doctorat en littérature orale.
Suite à l’instauration du multipartisme, Gbagbo et son mari ont été arrêtés en février 1992 pour incitation à la violence et ont passé six mois en prison. En 1996, elle est devenue membre FPI de l’Assemblée nationale pour Abobo (Abidjan). En 1998, elle s’est convertie au christianisme évangélique après avoir survécu à un accident de voiture.
Il a été réélu à l’Assemblée nationale comme membre du FPI Abobo lors des élections générales de décembre 2000 et est également Président du Groupe parlementaire du FPI. A l’occasion du troisième congrès extraordinaire du FPI, qui s’est déroulé du 20 au 22 juillet 2001, elle a été élue deuxième vice-présidente du FPI.
Relation de Simone Gbagbo : mari, épouse, compagnon, copain et enfants
Mère de cinq filles, les deux dernières avec son époux actuel, Laurent Gbagbo, elle participe au mouvement de grève des professeurs en 1982.
Simone Gbagbo (Épouse de Laurent Gbagbo)
Simone et Laurent Gbagbo, avant leur mariage, ont co-fondé le groupe politique clandestin qui est devenu par la suite connu sous le nom de FPI. Militante syndicale active dans les années 1970, elle a été emprisonnée à plusieurs reprises dans le cadre de la lutte pour le multipartisme.
Laurent Gbagbo et Simone Gbagbo
Polémique
Simone Gbagbo est un personnage polémique en Côte d’Ivoire. Impliquée dans la politique nationaliste entourant la guerre civile ivoirienne, Radio France International a rapporté en 2005 qu’elle faisait l’objet d’une enquête des Nations Unies pour violations des droits de l’homme, y compris l’organisation d’escadrons de la mort.
The Kieffer Affair
En juillet 2008, elle a été officiellement arrêtée par un juge d’investigation français, examinant la disparition et la mort présumée à Abidjan du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer en avril 2004. Kieffer était à Abidjan à l’époque, recherchant la corruption politique et l’engagement du gouvernement dans l’industrie ivoirienne du cacao. Il a été vu pour la dernière fois alors qu’il se rendait chez Michel Legré, le beau-frère de Simone Gbagbo. Les autorités judiciaires françaises ont arrêté et enquêté sur Jean-Tony Oulaï, un ancien membre des services secrets ivoiriens, qu’ils ont détenu à Paris en 2006. Le chauffeur de Jean-Tony Oulaï à l’époque, Berté Seydou, ainsi que le frère de M. Kieffer, ont allégué que Mme Gbagbo et l’ancien ministre ivoirien du Plan et du Développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, étaient au courant des événements entourant la mort de M. Kieffer, et que Oulaï est responsable.
Legré a été arrêté à Abidjan en 2004 pour enlèvement et meurtre, mais a été libéré provisoirement en 2005 et a depuis fui le pays, ou se trouve dans un endroit inconnu. En avril 2009, Simone Gbagbo a été interrogée par deux juges français à propos de l’affaire Kieffer. L’AFP rapporte que les magistrats considèrent Legré, qu’ils détiennent, comme leur « principal suspect » et que ni le Président ni Gbagbo « ne sont soupçonnés d’être directement liés à la disparition de Kieffer. » Les Français ont également planifié des pourparlers avec le chef de la sécurité de Gbagbo Seka Yapo Anselme et le ministre du Plan Paul-Antoine Bohoun Bouabre. Elle a déposé une plainte pour diffamation contre Jean-Tony Oulai concernant les charges qui pèsent contre elle.
Activité politique depuis 2008
En septembre 2008, Gbagbo a visité le centre du pays pendant deux semaines, jusqu’au 14 septembre dans la ville de Bouaké. Elle s’est ralliée à la candidature de son mari pour la prochaine élection présidentielle et a encouragé la participation au processus d’identification des électeurs.
Au cours de la crise ivoirienne 2010-2011, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara ont contesté les résultats du scrutin présidentiel de 2010. La crise a pris fin quand les forces pro-Ouattara ont arrêté Laurent et Simone Gbagbo le 11 avril 2011. Simone Gbagbo a ensuite été assignée à résidence.
Le 22 novembre 2012, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo sur des accusations de crimes contre l’humanité. La Cour a affirmé qu’en tant que membre de l’entourage de son mari, elle « a joué un rôle central dans la violence postélectorale ». Amnesty International a appelé le gouvernement ivoirien à la transférer immédiatement sous la garde de la CPI. Le gouvernement a refusé et Laurent Gbagbo a été jugé par un tribunal en Côte d’Ivoire.
Le 10 mars 2015, Simone Gbagbo a été condamnée à 20 années d’emprisonnement pour crimes contre l’humanité. Deux ans plus tard, en mars 2017, elle a été acquittée par un tribunal ivoirien de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, liés à son rôle dans la violence politique de 2011. Elle a été graciée par le président ivoirien Alassane Ouattara le 7 août 2018 après avoir purgé 3 de ses 20 ans de prison. L’amnistie était générale et incluait d’autres membres de son parti.