Philippe de Villiers (son nom complet est Philippe Marie Jean Joseph Le Jolis de Villiers de Saintignon) est un entrepreneur, homme politique et romancier français. Il est le fondateur du parc thématique du Puy du Fou en Vendée, centré sur l’histoire de France. Nommé secrétaire d’Etat à la Culture en 1986 par le président François Mitterrand, de Villiers entre à l’Assemblée nationale l’année suivante et au Parlement européen en 1994.
Après avoir quitté le Parti républicain (PR) pour fonder le Mouvement pour la France (MPF), il en est le candidat aux élections présidentielles de 1995 et 2007. Il a obtenu 4,74% des suffrages la première fois, se classant septième ; il a obtenu 2,23% des suffrages douze ans plus tard, le plaçant en sixième position. De Villiers est reconnu internationalement pour ses critiques de l’immigration de masse et de l’islam en France, ainsi que pour son soutien ardent au mode de vie français. Son frère, le général Pierre de Villiers, a été chef d’état-major de la Défense de 2014 à 2017.
Wikipédia, biographie de Philippe de Villiers
Origine
Philippe de Villiers est originaire de Boulogne dans le département de la Vendée, Ouest de la France.
De Villiers obtient une maîtrise en droit en 1971, un diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris en 1973 et de l’École nationale d’administration en 1978. Après ses études, De Villiers devient un entrepreneur prospère. Il a créé le Puy du Fou, l’un des parcs d’attractions les plus visités de France, comme vitrine vivante de son histoire.
Le parc à thème comprend une réplique de la cité médiévale avec le ‘Stade gallo-romain’, un colisée conçu par De Villiers pour attiser le sentiment patriotique en recréant les rébellions gauloises contre la Rome impériale. Le parc du Puy du Fou a reçu des prix de la Themed Entertainment Association en 2012, 2016, 2017 et 2019.
Il est aristocrate français et descendant du diplomate et historien Louis Philippe, comte de Ségur et ministre et régent Philippe II, duc d’Orléans. Depuis 2007, il est membre du Parlement européen (Groupe Indépendance/Démocratie). Il mesure 1,85 m de haut.
Apparence physique, taille, âge de Philippe de Villiers
Philippe de Villiers taille
Sa taille est de 1,85 mètre. Son poids est de 75 kilos.
Philippe de Villiers âge
Philippe de Villiers est né le 25 mars 1949. Il est aujourd’hui âgé de 74 ans (en 2023). Son signe astrologique est le Bélier.
Philippe de Villiers apparence physique
Son regard est brun. La coloration des cheveux est grise.

Famille, ethnicité et relations de Philippe de Villiers
Famille – parents, frères et sœurs
Philippe De Villiers est la deuxième de cinq enfants et fils aîné de Jacques Le Jolis de Villiers de Saintignon (né à Nancy le 14 novembre 1913) et de son épouse Edwige d’Arexy (née à Nantes le 1er juillet 1925).
Son grand-père paternel, Louis Le Jolis de Villiers, né à Brucheville le 17 octobre 1874, est tué au combat pendant la Première Guerre mondiale à Saint-Paul-en-Forêt le 10 septembre 1914. Le 24 octobre 1904, il avait épousé Jeanne de Saintignon (27 juillet 1880 – 25 août 1959), par qui il eut cinq enfants, le plus jeune étant le père de Philippe, Jacques.
Relation de Philippe de Villiers : femme, épouse, compagnon, copine et enfants
Il est marié à Dominique du Buor de Villeneuve, né à Valenciennes le 4 octobre 1950. Ce couple a sept enfants. Ce sont Caroline (née à Montaigu, 12 août 1976), Guillaume (né à La Roche-sur-Yon, 14 décembre 1977), Nicolas (né à La Roche-sur-Yon, 10 septembre 1979), Marie (Nantes, 5 octobre 1981), Laurent (La Roche-sur-Yon, 8 avril 1984), Bérengère (La Roche-sur-Yon, 1er octobre 1988) et Blanche (Cholet, 21 juin 1993).
Carrière
Candidature présidentielle de 1995
De 1976 à 1978, De Villiers est haut fonctionnaire de l’administration Chirac. En 1981, il démissionne de son poste de sous-préfet parce qu’il ne veut pas servir le gouvernement du président socialiste François Mitterrand.
En 1986 et 1987, il a été brièvement secrétaire d’État à la Culture (secrétaire d’État auprès du ministre de la Culture) dans le deuxième gouvernement de Jacques Chirac, sous le ministre François Léotard. Sa nomination a d’abord été mal vue par Libération et plusieurs autres agences de presse, qui ont fait référence à sa « personnalité ambiguë ». Villiers appuie toutefois la politique mixte et non idéologique de Leotard envers la culture française.
En 1987, il est élu député du Parti républicain de Valéry Giscard d’Estaing. Il est devenu une étoile montante au sein de l’Union pour la démocratie française. Au cours du débat public sur le traité de Maastricht, qui a établi l’Union européenne, en 1992, il a acquis une notoriété durable dans les médias en tant que militant anti-Treaty. Cela le distinguait des membres les plus éminents de la droite politique dominante. Le peuple français a ratifié de justesse le Traité en septembre 1992.

Candidature présidentielle 2007
Membre de l’Union pour la démocratie française, il a ensuite dirigé le Mouvement pour la France, qui a connu un certain succès lors des élections au Parlement européen. La part du parti dans le vote a diminué lors de l’élection du Parlement européen en 2004. Néanmoins, Villiers et deux autres membres de son parti furent élus.
Candidat à la présidence française en 2007, De Villiers fonde sa campagne sur son opposition à ce qu’il considère comme l’islamisation rampante de la France. En mai 2006, les sondages ont montré qu’il avait obtenu le soutien d’environ 4% de l’électorat, soit près de deux fois plus qu’il n’en avait obtenu au premier tour de l’élection présidentielle.
Un sondage « Ifop-Paris-Match » réalisé le 12 octobre 2006 lui a valu sa cote de popularité la plus élevée, avec 37% disant qu’ils « ont une excellente ou bonne opinion » de Villiers, et 28% disant qu’ils pourraient voter pour lui en 2007. [citation nécessaire] Cela n’a pas été confirmé dans les résultats du premier tour de scrutin, avec lui recevant moins de 3% du vote populaire.

Autre
De Villiers est connu pour sa critique de la religion islamique en France. Il a déclaré : « Je suis le seul homme politique qui dit aux Français la vérité sur l’islamisation de la France » et, « Je ne pense pas que l’islam est compatible avec la République française ».
Il demande la fin de toutes les mosquées, l’interdiction de toute organisation islamiste suspectée d’être liée au terrorisme et l’expulsion des extrémistes de France.