Georges Fenech est juge et homme politique français.
Wikipédia, biographie de Georges Fenech
Origine
Georges Fenech est originaire de Sousse (protectorat de Tunisie), en France.
Après avoir étudié le droit, il a commencé sa carrière en tant que juge. L’un de ses dossiers les plus médiatisés est l’enquête sur le meurtre du juge François Renaud (surnommé « le shérif » par les Enfers de Lyon) à Lyon le 3 juillet 1975.
Apparence physique, taille, âge de Georges Fenech
apparence physique de Georges Fenech
Georges Fenech taille
On n’a pas d’information sur sa taille
Georges Fenech âge
Il est né le 26 octobre 1954 – Scorpion
Georges Fenech apparence physique
Ses cheveux sont noirs et ses yeux sont gris
Famille, ethnicité et relations de Georges Fenech
Famille – parents, frères et sœurs
Né d’un père maltais et d’une mère italienne à Sousse, en Tunisie, en 1963, sa famille a été rapatriée en France, où ils ont déménagé à Givors.
Relation de Georges Fenech : femme, épouse, compagnon, copine et enfants
Fenech a eu trois enfants de sa première épouse, et un quatrième avec sa seconde épouse Christine Goguet, de laquelle il a divorcé en 2011.
Il a brièvement accompagné la personnalité de la télévision et des médias sociaux Hermine de Clermont-Tonnerre, décédée accidentellement en juillet 2020.
Hermine de Clermont-Tonnerre et Georges Fenech
Carrière
Fenech a été le sixième juge à reprendre cette affaire, et celui qui a laissé tomber l’affaire par manque de preuve en 1992. Il était également en charge de la première affaire concernant la Scientologie en France.
Il débute sa carrière politique avec son élection en 2002 en tant que membre de l’Assemblée nationale (représentant du Rhône au sein de l’Union pour un mouvement populaire (UMP)).
En décembre 2005, Fenech a été membre de la Commission parlementaire d’enquête sur le procès d’Outreau (un incident judiciaire impliquant des hommes et des femmes détenus pendant des années en prison pour soupçons non fondés), convoqué par le Président Jacques Chirac afin d’éviter que cette situation ne se reproduise par des modifications du système juridique français.
Le 28 juin 2006, en réponse à une résolution unanime de la Commission des lois (Law Commission), l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une résolution visant à créer une Commission parlementaire des cultes en France, sur l’influence des mouvements cultuels et les conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs. Georges Fenech devient président de la Commission. La Commission a soumis son rapport au Parlement européen le 19décembre 2006. Cinquante recommandations ont été formulées dans le rapport pour protéger les enfants à risque.
La même année, il est nommé par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin pour étudier le moniteur de cheville dans le but de renforcer la lutte contre la récurrence.Un bracelet électronique est un appareil que les personnes assignées à résidence ou en liberté conditionnelle doivent souvent porter.
À son initiative, l’Assemblée nationale française a créé un groupe de travail parlementaire sur les sans-abri, dont il a assumé la présidence.Il est nommé rédacteur en chef de la Law to Housing Act.
Fenech a également été membre de la Commission du droit, juge du Tribunal de la République (Cour de justice de la République), secrétaire de l’Assemblée parlementaire de la francophonie et membre du groupe d’étude parlementaire sur les questions relatives au Tibet.
Fenech a été réélu en 2007. Le 27 mars 2008, le Conseil constitutionnel a annulé sa réélection pour avoir violé les lois de financement des campagnes électorales et l’a déclaré inadmissible pendant un an. Cependant, le Conseil constitutionnel a déclaré que la violation était de nature officielle et que la pénalité d’annulation automatique pourrait ne pas être appropriée. Il a protesté contre la décision. À la suite de cette annulation, le Parlement a modifié la loi afin que ce genre de violation n’entraîne pas l’annulation des élections.
Le 23 septembre 2008, Fenech a été nommé par le président Nicolas Sarkozy, président de MIVILUDES, un organe de l’exécutif français chargé de surveiller les cultes.
Georges Fenech a été réélu en juin 2012 comme membre du Parlement français (représentant du Rhône comme membre de l’Union pour un mouvement populaire). Il est membre de la Commission du droit, président du groupe d’étude parlementaire sur les cultes, membre de l’Observatoire national de la délinquance (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), membre de la commission parlementaire d’enquête sur le rôle des services de renseignement de la police française dans l’affaire du terroriste français Mohammed Merah. Il est également vice-président des groupes de relations parlementaires, France-Malte et France-Arabie saoudite.
Depuis mars 2014, il est membre du conseil municipal et du conseil métropolitain de Lyon.
Problèmes de justice
Georges Fenech a démissionné en 1998 de l’union des magistrats qu’il présidait, après un article antisémite rédigé par son collègue Alain Terrail dans le magazine de l’union des magistrats. En tant que directeur de publication de ce magazine, Georges Fenech a été reconnu coupable d’insultes raciales publiques par la 17ème chambre de la Cour parisienne en novembre 2000 pour avoir publié cet article, mais sans pénalité.
En juin 2012, il a de nouveau été reconnu coupable par la 17ème chambre de la Cour parisienne, pour diffamation publique contre une association catholique qu’il avait attaquée comme « culte » dans le rapport annuel des MIVILUDES. C’est lui qui a fait appel de cette décision.