François Marcel Joseph Bernard Ruffin est journaliste, cinéaste, auteur et politicien. Fondateur et éditeur en chef du trimestriel satirique Fakir, il est surtout connu pour la réalisation de Merci patron !(2016) mais aussi d’avoir joué un rôle déterminant dans la formation du mouvement nuit debout en France.
Wikipédia, biographie de François Ruffin
Origine
Apparence physique, taille, âge
François Ruffin taille
On n’a pas d’information sur la taille de François Ruffin.
François Ruffin âge
François Ruffin voit le jour le 18 octobre 1975. Il est aujourd’hui âgé de 47 ans en 2022. Son signe astrologique, c’est Balance.
François Ruffin apparence physique
Ses yeux sont châtains. La couleur de cheveux est grise.

Famille, Ethnicité et Relations
Famille – Parents, frères et sœurs
Son père travaillait pour la société française de transformation maraîchère Bonduelle et sa mère était femme au foyer.
Relation de François Ruffin: Femme/Epouse/Compagnon/Copine/Enfants
On n’a pas d’information sur la relation de François Ruffin.
Carrière
En 1999, Ruffin fonde un journal d’extrême gauche nommé Fakir et entre à l’école de journalisme du Centre de formation des journalistes à Paris.
En 2003, il a publié un livre, les petits soldats du journalisme, à partir duquel il a tiré ses expériences à l’école de journalisme. Il a critiqué la méthode de formation des journalistes, faisant valoir qu’elle ne laisse pas de place à l’engagement politique ou à l’opposition critique au capitalisme.
Le travail journalistique d’investigation de Ruffin s’est focalisé sur le comportement des sociétés multinationales. Il a développé une technique d’interrogatoire des PDG de ces sociétés. Il achète des parts dans la société, puis assiste à l’assemblée générale annuelle des actionnaires.
C’est souvent la seule façon pour un journaliste de prendre contact avec le PDG. Ses ouvrages sont publiés dans Le Monde diplomatique et dans les pages de Fakir. Il a également rédigé un rapport sur Là-bas si j’y suis.
Merci patron! et Nuit debout
Le documentaire Merci patron ! publié en France en février 2016, réalisé par Ruffin, est le fruit de son précédent travail journalistique. Dans le film, Ruffin revient sur le cas de Jocelyn et Serge Klur, tous deux travailleurs du textile mis à pied. L’usine dans laquelle ils travaillaient a été transférée en Pologne.
La manufacture était dirigée par une société appartenant à Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France. Le film suit les efforts de Ruffin pour obliger Arnault à payer les Klurs pour « avoir ruiné leur vie ». Avant de réaliser le film, Ruffin avait enquêté sur les affaires d’Arnault pendant un certain nombre d’années.
Et il a rencontré les Klur pendant ses investigations. Selon l’économiste Frédéric Lordon, Merci patron! est en tant que film d’action directe. Ruffin s’est dit inspiré du cinéaste américain Michael Moore et l’a appelé ainsi. Le film a reçu un accueil favorable dans la presse française et a été un succès commercial.
Les événements entourant le film ont donné naissance au mouvement Night Up. Dans une pièce écrite pour Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon décrit le film comme un appel à l’insurrection massive.
En réponse à cette pièce, et en reconnaissance de l’enthousiasme du public face aux projections avancées du film, Ruffin a tenu une réunion à Paris le 23 février 2016 pour examiner les futures mesures politiques.
Il a déclaré que le but de la rencontre était de convoquer un certain nombre de groupes de protestation disparates, notamment des personnes qui protestent contre un projet aéroportuaire à Notre-Dame-des-Landes, des travailleurs d’usine qui protestent contre la compagnie de pneus Goodyear. Les enseignants protestent contre les réformes scolaires.
Un livreur à la retraite qui était présente à la réunion a déclaré : »Nous étions environ 300 ou 400 à nous réunir publiquement en février et nous nous demandions comment nous pouvions vraiment faire peur au gouvernement. Nous avons eu une idée: lors de la prochaine grande manifestation, nous ne voulions pas rentrer chez nous. »
À l’issue de la rencontre, une occupation a été organisée sur la place de la République de Paris, le 31 mars 2016, sous le titre de nuit debout, après les manifestations organisées plus tôt dans la journée contre les réformes syndicales proposées par le gouvernement. Dans les jours après cet événement, les manifestations se sont poursuivies, dans d’autres villes de France et dans des pays voisins d’Europe.
Élections législatives en 2017
En novembre 2016, Ruffin a annoncé qu’il se porterait candidat à l’Assemblée nationale dans le département de la 1re circonscription de la Somme.
Il s’agit d’un domaine dans lequel le Front national d’extrême droite avait gagné en popularité. Son programme politique s’inspire de ceux de La France Insoumise, du Parti communiste français et d’Europe Écologie – Les Verts.
Il s’engage à respecter les principes d’un « mandat révocable » et à garder seulement un salaire minimum de son salaire. La campagne a été officiellement lancée le 17 février 2017 à Flixecourt, en France. Il y a des employés de l’usine Whirlpool à Amiens, afin d’attirer l’attention sur la situation de leur usine, dont la direction a annoncé la fermeture et la délocalisation en Pologne. Son slogan électoral et « Ils ont l’argent, nous avons le peuple ».
Et il symbolise sa campagne la marionnette Lafleur, enracinée dans la culture picarde, et appelle sa partie micropolitique « Picardie debout ». Celle-ci peut être traduite en « Arise Picardy ».
Pour le premier tour de scrutin, sa campagne était soutenue par La France Insoumise, le Parti communiste français et Europe Écologie—Les Verts. Le 11 juin, il s’est qualifié pour le second tour du scrutin législatif avec 24,32% des suffrages exprimés, en seconde position derrière En marche ! le candidat Nicolas Dumont, avec 34,13% des suffrages.
Au second tour, le candidat sortant et disqualifié du Parti socialiste Pascale Boistard a aussi soutenu la candidature de Ruffin. Il gagne 55,97 pour cent des suffrages exprimés au deuxième tour contre Dumont et est élu.
Positions politiques
François Ruffin est en faveur du protectionnisme économique. Son livre de 2011, Their Big Scare: Diary of my protectionist Impulses, donne des détails sur ce point de vue. Il est en faveur de la doctrine de la décomposition et non du productivisme.
Il souligne régulièrement le besoin d’établir le lien entre les deux coeurs électoraux de gauche, la classe ouvrière, rattachée aux travailleurs et aux syndicats d’une part, et les intellectuels et les professionnels de la formation de l’autre. Car selon lui, seule la « convergence des luttes » peut conduire à un mouvement social d’envergure suffisante pour parvenir au changement.
Dans ce but, il cherche notamment à combattre le mépris de classe qu’il identifie contre les classes inférieures. Il veut joindre politiquement la gauche « rouge » de la lutte sociale et la gauche « verte » des environnementalistes, un carrefour qu’il appelle « nécessité ».
Cette jonction est aussi associée à sa pensée selon lesquelles la classe populaire (« plus attachée à la question sociale ») et la petite bourgeoisie (« davantage attachées à l’enjeu écologique ») doivent être unies. Maurice Kriegel-Valrimont figure parmi ses modèles politiques.Il se définit lui-même comme partie du front de Gauche avant de « prendre note de leur suicide ».