Edgar Morin est un philosophe et sociologue français de la théorie de l’information renommé pour ses travaux sur la complexité et la « pensée complexe ». Il est également connu pour ses contributions scientifiques dans de nombreux domaines comme la politique, la sociologie, l’anthropologie visuelle, l’écologie, l’éducation et la biologie des systèmes.
Wikipédia, biographie d’Edgar Morin
Origine
Edgar Morin est originaire de Paris, France. Au début du 20e siècle, la famille de Morin quitte la ville ottomane de Salonique (Thessalonique) pour Marseille, puis Paris, où Edgar est né.
Quand les Allemands envahissent la France en 1940, Morin aide les réfugiés et rejoint la Résistance française. Faisant partie de la Résistance française, il adopte le pseudonyme de Morin et continue de l’utiliser. Il est entré dans le Parti communiste français en 1941.
Apparence physique, taille, âge
Edgar Morin taille
Sa taille est de 1,64 mètre. Son poids s’élève à 69 kg.
Edgar Morin âge
Edgar Morin voit le jour le 8 juillet 1921. Il est aujourd’hui âgé de 101 ans (en 2022). Son signe astrologique est le Cancer.
Edgar Morin apparence physique
Ses yeux sont châtains. La coloration des cheveux est grise.

Famille, Ethnicité et Relations
Famille – Parents, frères et sœurs
Ses parents sont Luna Beressi et Vidal Nahum.
Relation d’Edgar Morin: Femme/Epouse/Compagnon/Copine/Enfants
Edgar Morin s’est remarié à deux reprises. Il s’est marié une première fois avec Edwige Lannegrace en 1982. Toutefois, ils se sont séparés en 2008 après s’être mariés pendant des années.
Après une réunion à un festival de musique à Fès, au Maroc, en 2009, Morin a abordé le professeur de sociologie Sabah Abouessalam. Le couple s’est marié en 2012. Il a collaboré avec elle sur le texte L’homme est faible devant la femme (2013) Changeons de voie – Les leçons du coronavirus (2020).

Morin est père de deux filles. Ce sont Véronique Nahoum-Grappe et Irène Nahoum.

Carrière
En 1946, Edgar Morin rentre à Paris et abandonne sa carrière militaire pour poursuivre ses activités dans le Parti communiste. En raison de sa posture critique, ses relations avec le parti se détériorent progressivement jusqu’à ce qu’il soit expulsé en 1951 après avoir publié un article dans L’Observateur politique, économique et littéraire. Cette même année, il entre au Centre national de recherche scientifique (CNRS).
Morin est le fondateur et le directeur de la revue Arguments (1954-1962). Son livre Autocritique a paru en 1959. Le livre était une réflexion soutenue sur son appartenance au Parti communiste et sa sortie subséquente, se concentrant sur les dangers de l’idéologie et de l’auto-illusion.
En 1960, Morin parcourt énormément l’Amérique latine, le Brésil, le Chili, la Bolivie, le Pérou et le Mexique. De retour en France, il publie L’Esprit du Temps, un ouvrage consacré à la culture populaire.
La même année, le sociologue français Georges Friedmann le réunit avec Roland Barthes pour la création du Centre d’études de la communication de masse. Après plusieurs changements de nom, c’est devenu le Centre Edgar Morin de l’EHESS, Paris.
Puis, Morin et Jean Rouch ont co-écrit Chronique d’un été, un exemple précoce de vérité et de cinéma direct. À partir de 1965, Morin se lance dans un grand projet pluridisciplinaire, financé par la Délégation générale pour la recherche scientifique et technologique de Plozévet.
En 1968, Morin succède au professeur titulaire de philosophie, Henri Lefebvre, de l’Université de Nanterre. Il s’engage dans les révoltes étudiantes qui commencent à apparaître en France. En mai 1968, il écrit une série d’articles pour Le Monde qui essaye de comprendre ce qu’il appelle la «Communauté étudiante».
Il a suivi de près la révolte étudiante et a écrit une deuxième série d’articles dans Le Monde, intitulée «La révolution sans visage», et il est aussi coauteur Mai 68 : La brèche avec Cornelius Castoriadis et Claude Lefort.
En 1969, il passe un an au Salk Institute for Biological Studies de La Jolla, en Californie. Jonas Salk l’invita sur les conseils de Jacques Monod et de John Hunt, à la seule condition d’être instruit.
Il publie De la nature de l’URSS, qui approfondit son analyse du communisme soviétique et précède la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev (1983).
En 2002, il participe à la création de l’école internationale d’éthique, de sciences et de politique. La même année, il part pour l’Iran avec Dariush Shayegan.

Oeuvres
1940 – 1950
- 1946 : L’An zéro de l’Allemagne
- 1947 : Allemagne notre souci
- 1948 : Une cornerie
- 1948 : L’Homme et la Mort
- 1956 : Le Cinéma ou l’homme imaginaire
- 1957 : Les Stars
- 1959 : Autocritique
1960 -1970
- 1962 : L’esprit du temps. Essai sur la culture de masse
- 1967 : Commune en France. La métamorphose de Plodémet
- 1968 : Mai 68, La Brèche
- 1969 : La Rumeur d’Orléans
- 1969 : Introduction à une politique de l’homme
- 1969 : Le vif du sujet
- 1970 : Journal de Californie
- 1973 : Le Paradigme perdu : la nature humaine

- 1974 : L’unité de l’homme
- 1977 : La Méthode
1980 -1990
- 1981 : Pour sortir du XXe siècle
- 1982 : Science avec conscience

- 1983 : De la nature de l’URSS
- 1984 : Le Rose et le noir
- 1984 : Sociologie
- 1987 : Penser l’Europe
- 1988 : Mais…
- 1989 : Vidal et les siens
- 1990 : Introduction à la pensée complexe

- 1993 : Terre-Patrie
- 1994 : Mes démons
- 1995 : Les Fratricides : Yougoslavie-Bosnie (1991-1995)
- 1995 : Une année sisyphe
- 1997 : Comprendre la complexité dans les organisations de soins
- 1997 : Une politique de civilisation
- 1997 : Amour, Poésie, Sagesse
- 1999 : L’Intelligence de la complexité
- 1999 : Relier les connaissances
- 1999 : Une tête bien faite : Repenser la réforme, réformer la pensée
2000 – 2010
- 2000 : Les Sept Savoirs nécessaires à l’éducation du futur
- 2000 : Dialogue sur la nature humaine
- 2001 : Journal de Plozévet, Bretagne
- 2002 : Dialogue sur la connaissance. Entretiens avec des lycéens
- 2002 : Pour une politique de civilisation
- 2003 : La Violence du monde
- 2003 : Éduquer pour l’ère planétaire, la pensée complexe comme méthode d’apprentissage dans l’erreur et l’incertitude humaine
- 2003 : Université, quel avenir ?
- 2003 : Les Enfants du ciel : entre vide, lumière, matière
- 2004 : Pour entrer dans le XXIe siècle
- 2005 : Culture et Barbarie européennes
- 2006 : Itinérance
- 2006 : Le Monde moderne et la question juive
- 2007 : L’An I de l’ère écologique
- 2007 : Où va le monde ?
- 2007 : Vers l’abîme
- 2008 : Mon chemin
- 2008 : Vive la politique ?
- 2009 : Crises
- 2009 : La Pensée tourbillonnaire,
- 2009 : Edwige, l’inséparable
- 2010 : Pour et contre Marx
- 2010 : Ma gauche
- 2010 : Comment vivre en temps de crise ?
- 2011 : La Voie : pour l’avenir de l’humanité
- 2011 : Conversation pour l’avenir
- 2011 : Dialogue sur la connaissance : Entretiens avec des lycéens
- 2011 : Mes philosophes
- 2011 : Le Chemin de l’espérance
- 2012 : La France est une et multiculturelle. Lettre aux citoyens de France
- 2013 : Mon Paris, ma mémoire
- 2013 : La rencontre improbable et nécessaire
- 2014 : Notre Europe : Décomposition ou métamorphose
- 2014 : Au péril des idées
- 2014 : Enseigner à vivre. Manifeste pour changer l’éducation
- 2015 : Avant, pendant, après le 11 janvier
- 2015 : Impliquons-nous ! Dialogue pour le siècle
- 2015 : Penser global : L’humain et son univers
- 2016 : Pour l’esthétique
- 2016 : Pour une crisologie
- 2016 : Ecologiser l’Homme
- 2017 : Connaissance, Ignorance, Mystère
- 2017 : L’Île de Luna
- 2017 : L’Urgence et l’Essentiel
- 2017 : Le temps est venu de changer de civilisation
- 2017 : Où est passé le peuple de gauche ?
- 2018 : Pour résister à la régression
- 2018 : Le Cinéma : Un art de la complexité
- 2019 : La Fraternité, pourquoi ?
- 2019 : Chronique d’un été
- 2019 : Les souvenirs viennent à ma rencontre
2020 – Maintenant
- 2020 : Quelle école voulons-nous ? La Passion du savoir
- 2020 : Sur la crise : Pour une crisologie suivi de Où va le monde ?
- 2020 : Changeons de voie : Les leçons du coronavirus
- 2020 : L’entrée dans l’ère écolgique
- 2021 : Frères d’âme, entretien avec Pierre Rabhi
- 2021 : Leçons d’un siècle de vie
- 2022 : Réveillons-nous !