Claude Érignac est un haut responsable en France. Préfet de la Corse et du département de la Corse du Sud, il a été assassiné par le nationaliste corse Yvan Colonna.
Wikipédia, biographie de Claude Érignac
Origine
Claude Érignac est originaire de Mende, Lozère, France. Son nom complet est Claude Jean Pierre Érignac. Il poursuit des études à l’Institut d’études politiques de Paris en 1959.
Apparence physique, taille, âge
Claude Érignac taille
Sa taille est de 1,68 mètre. Son poids s’élève à 66 kg.
Claude Érignac âge
Claude Érignac est né le 15 décembre 1937. Son décès a eu lieu le 6 février 1998, à l’âge de 61 ans. Son signe astrologique est le Sagittaire.
Claude Érignac apparence physique
Ses yeux sont noirs. La coloration des cheveux est noire.

Famille, Ethnicité et Relations
Famille – Parents, frères et sœurs
Sa famille paternelle réside en Corrèze, au Puy-de-Dôme et dans le Cantal. Claude était le fils de René Érignac, un cadre supérieur, et d’Émilie Peyregne. Son frère, Robert Érignac, était directeur du commerce.
Relation de Claude Érignac: Femme/Epouse/Compagnon/Copine/Enfants
Claude Érignac s’est marié avec Dominique Marchand en 1971 à Avignon.

Cette union donne naissance à deux enfants. Ce sont Marie-Christophine (1973), responsable du patronage au musée du quai Branly – Jacques-Chirac et Charles-Antoine (1977), avocat. Il est aussi l’oncle de la comédienne Anne-Charlotte Pontabry.
Carrière
Dans le cadre de sa carrière politique, Érignac est préfet de plusieurs départements d’outre-mer depuis 1967.

En 1996, il se rend à Ajaccio en Corse pour entrer en fonctions en tant que préfet de Corse-du-Sud. Il a été assassiné à 21 h 15 le 6 février 1998 à Ajaccio alors qu’il se rendait à un concert de musique classique. Il est tué par deux hommes armés qui lui ont tiré trois balles avec un pistolet Beretta 9 mm. L’arme a été volée le 6 septembre 1997, lorsque des membres du Front de libération nationale de Corse ont attaqué une caserne de gendarmerie à Pietrosella.
L’assassinat d’Érignac marque un tournant historique pour la politique française. Il a profondément marqué l’attitude du gouvernement français à l’égard du séparatisme corse. Il a également souligné les défis à relever pour maintenir l’ordre public dans la région corse, longtemps marquée par la violence et le sentiment séparatiste.
L’assassinat de Claude Érignac a choqué le public français et provoqué une vague de manifestations en Corse et partout en France. Cela a entraîné une répression massive de groupes nationalistes corses. Cela a aussi intensifié les efforts du gouvernement français pour apporter la paix et la stabilité dans la région.
Après le meurtre d’Érignac, le gouvernement français lance une enquête majeure sur les groupes séparatistes corses. Cela renforce également les mesures de sécurité dans l’ensemble de l’île. Le gouvernement a également adopté une série de lois anti-terroristes visant le ciblage et le démantèlement des groupes nationalistes corses.
En dépit de ces efforts, la violence et l’instabilité politique se poursuivent en Corse pendant de nombreuses années après l’assassinat d’Érignac. La région est restée un foyer de tensions politiques et de violences sporadiques, avec parfois des attentats à la bombe et des assassinats par des groupes séparatistes et des gangs criminels.
Ces dernières années, toutefois, la situation en Corse s’est nettement améliorée, avec une réduction des incidents violents et une attention renouvelée au dialogue politique et au compromis. Néanmoins, la mémoire de Claude Érignac et les événements entourant ce meurtre continuent de peser lourdement sur le paysage politique et culturel de la Corse et de la France.
Dans les années qui ont suivi le meurtre d’Érignac, plusieurs personnes ont été arrêtées et jugées pour leur rôle dans l’acte criminel. Yvan Colonna, reconnu comme le tireur, a fini par être capturé en 2003. Il est condamné à perpétuité pour le rôle qu’il a joué dans l’assassinat. Il est demeuré innocent tout au long de son procès et de ses procédures d’appel. Mais cette condamnation a finalement été confirmée par la justice française. Il a été déclaré coupable pour la troisième fois en juin 2011 pour le meurtre et condamné à la réclusion à perpétuité.
Peu après sa mort, sa femme, ses enfants et quelques collaborateurs fondent l’Association Claude-Érignac. Les statuts de l’association ont fait l’objet d’une publication au Journal officiel le 5 février 2000.
Le ministère français de l’Intérieur de la place Beauvau à Paris, a inauguré une pièce en son nom dans le ministère.
L’assassinat de Claude Érignac a aussi eu des répercussions durables sur la politique française, en particulier sur le nationalisme corse. Certains groupes ont soutenu que le gouvernement français devrait accorder une plus grande autonomie à la Corse afin de réduire les tensions et d’empêcher la violence à l’avenir. Tandis que d’autres soutenaient que le séparatisme corse constituait une menace à l’unité et à la stabilité de l’Etat français.
Aujourd’hui, la Corse reste un territoire français, mais la région a acquis quelques années d’autonomie, avec une assemblée régionale et des élus. La question de l’autonomie corse et du séparatisme reste source de débats et de tensions dans la vie politique française. Cependant, le souvenir de Claude Érignac et de son assassinat demeure un rappel significatif du besoin de paix, de dialogue et de réconciliation dans la région.
Honneurs
- Commandeur de la Légion d’honneur
- Officier de l’ordre national du Mérite
- Commandeur de l’ordre des Palmes académiques
- Chevalier de l’ordre du Mérite maritime
- Officier de l’ordre du Mérite agricole
- Médaille de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif, or
- Médaille d’honneur de l’administration pénitentiaire, bronze